Nous passons en moyenne 80% de notre temps à l’intérieur, soit 19 heures par jour, et pour l’essentiel au travail (ADEME, 2015). Or l’air intérieur est jusqu’à 15 fois plus pollué que l’air extérieur (Site internet de Bruxelles Environnement, « L’impact de la qualité de l’air sur la santé)
Les polluants de l’air intérieur peuvent notamment provenir du matériel de bureau, des matériaux de construction, de l’humidité ambiante, d’un développement de moisissures, de travaux en cours et de l’utilisation de produits d’entretien.
Les conséquences d’une mauvaise qualité de l’air intérieur sont par exemple la perte de performance liée à des maux de tête, de la fatigue, des difficultés de concentration, l’apparition de troubles respiratoires, etc. La ventilation peut également jouer un rôle dans la transmission de maladies telles que le COVID-19.
L’employeur doit veiller à ce que les travailleurs disposent d’une bonne qualité d’air intérieur dans les locaux de travail.
Pour cela, il est important de réaliser une démarche globale avec le conseiller en prévention en hygiène du travail selon les étapes suivantes :
- l’identification de potentielles sources de polluants par une enquête documentaire et l’observation des locaux et de l’environnement,
- la réalisation d’analyses et de mesurages si nécessaire,
- l’aide au choix des mesures et proposition d’un plan d’action pour améliorer la qualité de l’air des locaux,
- la sensibilisation des travailleurs à cette problématique.