On parle de stress au travail quand une personne ressent un déséquilibre entre ce qu’on lui demande de faire dans le cadre professionnel et les ressources dont elle dispose pour y répondre.
Scientifiquement il n’y a ni bon, ni mauvais stress. Il faut en revanche différencier « stress aigu » et « stress chronique » qui ont des effets distincts sur la santé.
- L’état de stress aigu correspond aux réactions de notre organisme quand nous faisons face à une menace ou un enjeu ponctuel (prise de parole en public, changement de poste, situation inattendue…). Quand la situation prend fin, les symptômes de stress s’arrêtent peu après.
- L’état de stress chronique est une réponse de notre corps à une situation de stress qui s’installe dans la durée : tous les jours au travail, nous avons ainsi l’impression que ce que l’on nous demande dans le cadre professionnel excède nos capacités. Les situations stressantes qui s’installent dans la durée ont toujours un coût pour la santé des individus qui les subissent, mais également pour le fonctionnement des entreprises.
Le syndrome d’épuisement professionnel, ou burn-out, est un ensemble de réactions consécutives à des situations de stress professionnel chronique.
Les acteurs de l’entreprise se sentent souvent démunis pour lutter contre le stress. Ils butent en effet sur sa dimension individuelle et subjective. Face à une même situation de travail « stressante » ou tendue, les salariés peuvent en effet réagir différemment. Face à des symptômes de stress, il est pourtant primordial de rechercher les liens possibles avec le contexte professionnel. Car le stress professionnel peut trouver son origine dans une multiplicité de facteurs : organisation du travail, contenu du travail, conditions de travail et de vie au travail, relations interpersonnelles.
Il convient donc d’identifier les sources de risques dans l’organisation et dans l’environnement de travail de l’organisation, mais aussi les ressources que l’on peut y trouver pour y faire face.