Le CPAP doit avant tout être considéré comme un conseiller, un accompagnateur, un conciliateur ou encore un analyste.
En revanche, le CPAP ne peut être assimilé à un thérapeute, un inspecteur chargé d’enquête, un juge, un avocat, un délégué syndical ou un arbitre.
La plupart du temps, le CPAP est à l’origine un psychologue qui met sa casquette de préventeur : il n’est pas là comme thérapeute mais plutôt comme conseiller. Il offre toutefois une écoute active, il peut conseiller et accompagner le travailleur dans différentes démarches s’il le souhaite.
Ces démarches sont les mêmes que celles de la personne de confiance (accueil, écoute et conseil, intervention auprès d’une tierce personne, conciliation) mais, quand la situation le requiert, il peut réaliser des analyses approfondies de la situation de travail problématique (dans le cadre des demandes d’interventions psychosociales formelles collectives et individuelles).